Activités générales de la structure
Le CRTI est une unité mixte de recherche (UMR 1064) créée par l’INSERM et l’Université de Nantes en 2012 et renouvelée en 2017, et est historiquement l’évolution d’unités antérieures dédiées à l’immunologie en transplantation qui sont nées à Nantes il y a près de 20 ans.
Le CRTI est basé près du CHU de Nantes Hôtel Dieu où il constitue avec différents départements cliniques l’Institut en urologie, néphrologie et transplantation – l’ITUN-, l’un des plus grands centres français et européen de transplantation du rein. Cet environnement unique favorise les interactions entre les chercheurs et les cliniciens et explique l’engagement du CRTI dans la recherché translationnelle.
Le CRTI rassemble des chercheurs et des cliniciens avec des expertises en immunologie fondamentale, en transplantation, auto-immunité, inflammation, virologie, néphrologie, médecine régénératrice, génétique et bio-informatique qui développent des projets innovants allant de la recherche fondamentale à la recherche clinique.
Les objectifs principaux et de long terme de ces projets visent l’amélioration des traitements et du suivi des patients transplantés, présentant des maladies auto immunes et inflammatoires à travers une meilleure compréhension des réponses immunitaires, le développement d’immuno thérapies innovantes, de biomarqueurs et d’outils de médecine personnalisée ainsi que le développement de stratégies alternatives à la transplantation ou au remplacement des tissus.
Le CRTI est organisé en 5 équipes indépendantes, incluant une équipe ATIP-Avenir et 11 plateformes technologiques, dans lequel travaillent 34 chercheurs et au total 170 personnes pour le développement et la promotion de la recherche fondamentale et clinique et, de la formation.
Activités spécifiques de l’équipe 2 du CRTI
L’équipe intègre les thèmes de la tolérance immunitaire, de la transgénèse, du « gene editing » et des cellules ES/iPS humaines pour explorer et manipuler les réponses immunes.
1) Travail sur les cellules Tregs CD8+, à la fois sur leurs aspects fondamentaux (phénotype, fonction, interactions TCR-peptide, CAR) et cliniques (dans les situations pathologiques et comme produit de thérapie cellulaire). Production d’anticorps monoclonaux capables de dépléter les celulles T effectrices CD4+ et CD8+ sans affecter les cellules Tregs CD4+ and CD8+ et les cytokines inductrices de ces cellules..
2) Génération de rats KO et KI rats pour certains genes du système immunitaire (pare exemples Ighm, Rag1 et Il2Rg) en utilisant des nucléases (ZFNs, TALENs, CRISPRs). Génération de CRISPRs pour analyser la fonction de nouveaux gènes, marquer ou dépléter des populations cellulaires spécifiques (par exemple Foxp3) et génération de rat présentant un KO conditionnel.
3) Analyses du caractère souche des cellules ES ou iPS par l’utilisation de cellule unique provenant de blastocystes humains ou de et par RNAseq. Les cellules ES naïves humaine ou de rat peuvent être ainsi caractérisées et leur différenciation mieux contrôlée vers d’autres types cellulaires ou pour des applications en transgenèse chez le rat.
4) Génération d’hépatocytes humain au grade GMP dérivés de cellules ES ou iPS pour la greffe chez des patients atteints de maladies du foie. Modification de cellules IPS de patients atteints de maladies génétiques du foie par “gene-editing” reposant les CRISPRs, dérivation d’hépatocytes pour une médecine régénératrice personnalisée.
Les projets en lancement :
- Différenciation of human ES/iPS towards CD34+ cells and then to CD8+ Tregs. ES/iPS derived CD34+ cells and hepatocytes will be used to humanize immunodeficient rats as new pathophysiological models. ES/iPS-derived CD8+ Tregs will be a source of therapeutic cells.
- Gene editing of immune genes using CRISPRs and different viral vectors. Immunogene editing will be applied to human CD8+ Tregs to KO or KI genes and to introduce TCRs or CARs directed against alloantigens to give higher specificity to CD8 Tregs. Human CD34+ cells derived from ES/iPS will be KO or KI for different immune genes and then used to humanize immunodeficient mice or rats to explore the function of these genes.
Contact équipe : Ignacio Anegon – Ignacio.Anegon@univ-nantes.fr